Shrek 4 : Il était une fin (3D), de Mike Mitchell (2010)

30/06 : Shrek 4 : Il était une fin de Mike Mitchell avec la voix fr Alain Chabat, Med Hondo ; voix us Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, Antonio Banderas...

Mon avis**
Le dernier opus de la série Shrek. Dix ans déjà nous sépare du tout premier. Notre découverte de cet ogre vert aux manières rustres, pets, rots... Et qui une fâcheuse tendance à détourner les contes et légendes autrefois traités avec une certaines classe par Disney! Mais aussi une vraie bouffée d'air frais et de rires. Ceux sont aussi les partenaires de cet énergumène qui ont sa renommée : l'âne ce moulin a paroles, le chat "charmeur" poté ou potelé, la princesse Fiona qui a choisie d'être une ogresse, le bonhomme de pain d'épices et bien d'autres notamment les méchants sans qui Shrek ne serait pas lui-même.

C'est donc le dernier film, l'occasion de revoir les anciens. Certes certains diront que dernier est moins drôle, moins irrévérencieux, mais par contre le scenario est plus étoffé que les deux précédents. Une vraie intrigue avec des enjeux des choix édifiants. Une façon de renouveler une dernière fois avant de clore pour de bon. J'ai vu cet opus en français avec la voix d'Alain Chabat.
Pour la 3D, c'était sympa. Mais tant les fabricants n'auront pas trouvé un système plus pratique pour les gens portant des lunettes de vue, je crois que je vais limiter ou même m'abstenir de voir les films en 3D.

Kiss & Kill, de Robert Luketic (2010)

26/06/2010 : Kiss & Kill de Robert Luketic avec Katherine Heigl, Ashton Kutcher, Tom Selleck...

Mon avis**
Les premières minutes, une comédie romantique, deux beaux acteurs sur la côte d'azur... le temps de revoir la bande annonce... et là débute la partie du film d'action ! Par leur romance bien sur... afin d'apprécier les vraies réactions d'une fille dans un film d'action ! Assez sympa ! Un Agent travaillant pour 'Blabla' en l'occurrence est très romantique et touchant, tout en continuant de 'Bla' (tuer) à tour de bras... L'intrigue est vite trouvée, on passe un bon moment de divertissement, agréable aux yeux, et on se marre bien !
Pour le plaisir des yeux et pour la bonne humeur... !


Loin d'un remake de Mr & Mrs Smith, Kiss and Kill se veut plus maladroit, avec des acteurs de séries à l'affiche Ashton Kutcher (That's 70 show) et Katherine Heigl (Roswell - Grey's Anatomy) et Tom Selleck (Magnum).
Katherine Heigl est maintenant une habituée à ce genre de rôle de jolies blondes maladroites, la nouveauté c'est le coté actrice de film d'action. Ashton Kutcher, le beau gosse est plus crédible avec la serviette autour de la taille quand Agent secret.

L'Italien, d'Olivier Baroux (2010) : en présence de l'équipe du film

24/06/2010 : L'Italien d'Olivier Baroux avec Kad Mérad, Valérie Benguigui, Philippe Lefebvre, Karim Belkhadra, Guillaume Gallienne, François Giraud...

Avant-première présentée par une grande partie de l'équipe du film : Olivier Baroux, Kad Mérad, Philippe Lefebvre et Valérie Benguigui. Tous venus faire une grande promo sur tous les cinémas de Bordeaux. Ils ont bien choisi leur jour . Ils ont pu profiter du 1er jour de la Fête de vin (où je les ai vu sortir d'une dégustation avant d'entamer leur tournée promo).

Mon avis**

Dino Fabrizzi a la belle vie à Nice. Vendeur de Maserati, il est en première ligne pour devenir directeur général de sa concession. Il vit une incroyable histoire d'amour depuis un an avec Hélène. Ses parents le croient vendeur en Italie. Mais voilà Dino alias Mourad Ben Saoud a caché à tous sa fausse identité. Lors d'un weekend chez ses parents à Marseille son père fait un malaise cardiaque et lui demande de faire le Ramadan à sa place cette année. Sa personnalité italienne de substitution va devoir côtoyer de très près sa vraie personnalité algérienne qu'il avait reléguée et cela durement le mois du Ramadan. Car une promesse faite à son père sur son lit d'hôpital n'est pas à prendre à la légère.

Portrait intéressant d'un homme, enfant d'immigrés algériens, qui en ayant marre de se faire rembarrer à cause de ses origines décide de se créer un personnage aux origines différentes. Mais les effets secondaires finissent par apparaître et les ennemis par commencer.

C'est une agréable surprise. Après une trop grande présence de Kad Mérad au ciné et dans les médias, cette pause a été bénéfique à son image. Son personnage a une vraie profondeur. Le film est amusant mais grave.

Les petits ruisseaux, de Pascal Rabaté (2010)

22/06/2010 : Les petits ruisseaux de Pascal Rabaté avec Daniel Prévost, Philippe Nahon, Bulle Ogier...

Mon avis***
Les retraités Émile le veuf (Daniel Prévost) et Edmond le divorcé (Philippe Nahon) sont amis de pêche à la ligne depuis 5 ans. Ils profitent de la vie tranquillement. Mais quand Edmond décède, Émile va replonger petit à petit dans le grand bain de la vie et de l'amour. Sa fuite à bord de sa voiturette orange extraordinaire (il parait que ce serait une Microcar RJ49) est une sorte de voyage initiatique où les souvenirs se mêlent aux découvertes.
A 70 ans, le comédien trouve son premier grand rôle. Comme le résume Daniel Prévost : "C'est l'histoire d'un homme qui renaît à la vie". Il incarne un personnage toute en discrétion, sensibilité et tendresse avec un rien de mélancolie.
Un vrai petit bijou que ce film qui brise avec délicatesse et poésie le tabou de la sexualité des seniors.

Prix et Nomination
Etoiles d'Or de la Presse du Cinéma Français 2011 édition n° 12
1 nomination
- Etoile d'Or du Premier Film (Pascal Rabaté)

Le Caméléon, de Jean-Paul Salomé (2010)

21/06/2010 : Le Caméléon de Jean-Paul Salomé avec Marc-André Grondin, Famke Janssen, Ellen Barkin, Emilie DeRavin...

Mon avis**
Espagne 2000 : un jeune homme sort de son mutisme. Il dit s'appeler Nicholas Mark Rendall être américain et avoir été enlevé 4 ans plus tôt par les membres d'une secte.

Ce récit est inspiré de la vie de Frédéric Boudin, un jeune français de 24 ans spécialiste de l'usurpation d'identité, s'étant fait passer au moins une dizaine fois pour un adolescent disparu.
Le film est assez irrégulier le choix d'un récit sur deux époques en parallèle embrouille le spectateur. Car si vous ne faite pas attention dès le début à l'époque où se situe l'histoire, vous êtes un peu perdu quand vous voyez inscrit "2006" et que l'enquêtrice du FBI Jennifer Johnson (Famke Janssen) a un physique très différent des scènes précédentes.

De plus l'intrigue complexe au début s'avère d'un coup très rapidement prévisible. C'est juste dommage. Le personnage le plus intéressant est celui de Kimberly Miller (Ellen Barkin), la mère. Un rôle dur mais bourré de faille de cette femme junkie déchirée par la disparition de son fils. Marc-André Grondin est ici dans un rôle assez différent de ses précédents, il est bien mais pas extraordinaire.

Dernières infos : la version du Caméléon, qui sort aujourd'hui en France, n'est pas celle qui devrait sortir dans les salles américaines. En effet Jean-Paul Salomé a du abandonné le final cut international, les trois producteurs américains du film ont remonté le film. J'ai vraiment envie devoir cette autre version pour voir laquelle je préfère.

A 5 heures de Paris, de Leonid Prudovsky (2010)

17/06/2010 : A 5 heures de Paris de Leonid Prudovsky avec Vladimir Friedman, Dror Keren, Dorit Lev-Ari...

Mon avis***
Yigal chauffeur de taxi à Tel-Aviv est homme qui manque de caractère. Il a une phobie secrète celle de prendre l'avion, il suit une thérapie qui il espère lui permettre de partir pour la Bar-mitsva de son fils à Paris. Lina est la professeur russe de musique de son fils. Il fait sa connaissance quand son fils est envoyé en colle à la chorale. entre Yigal et Lina un lien se crée, on le voit ils se plaisent, se tourne autour. Mais Lina est mariée à Grisha un russe qui est parti au Canada finir ses études d'Urologue et ainsi préparer leur nouvelle vie là-bas.
Certaines rencontres sont faites non pour durer mais pour faire évoluer notre vie. Yigal lui gagne de cette rencontre d'avec Lina de prendre sa vie en main. Il ne permettre plus de se faire diriger, balader par les autres, il gagne le respect de son fils et de son ex-femme.
Tout est ici et là suggéré. Leur histoire d'amour ne sera qu'une escale libératrice...
Très loin de la polémique suscitée par la déprogrammation des salles d'art et d'essai Utopia. Ce film est une belle histoire d'amour à Tel-Aviv. Les protagonistes montrent leurs faiblesses certes mais c'est surtout leur gentillesse que l'on retiendra. Un film agréable que je recommande.

Summer wars, de Mamoru Hosoda (2010)

15/06/2010 : Summer wars de Mamoru Hosoda avec Ryunosuke Kamiki, Nanami Sakuraba, Takahiro Yokokawa...

Mon avis***
L'histoire? Alors qu'Oz, gigantesque réseau social hébergé sur internet et contrôlant l'ensemble des technologies humaines, est victime d'un terrible virus susceptible de mettre en danger l'ensemble de la planète, une famille ancienne et nombreuse, depuis sa propriété campagnarde, se mobilise pour faire face à cette menace apocalyptique.
C'est un film intergénérationnelle, les deux héros sont un jeune garçon et une grand-mère de 89 ans. Le récit parle de l'importance d'internet dans nos vies actuelles. Du chambardement que pourrait produire l'effondrement d'un monde virtuel sur le monde réel quand les deux se trouve aussi imbriqués. Mais aussi qui le ne faut pas négliger de communiquer entre nous dans le monde réel et le lien familiaux. L'union fait la force et que chaque problème à sa solution.

L'Agence tous risques, de Joe Carnahan (2010)

15/06/2010 : L'Agence tous risques (A-team) de Joe Carnahan avec Liam Nesson, Bradley Cooper, Jessica Biel, Sharlto Copley, Patrick Wilson...

Mon avis***
Aïe aïe! Encore l'adaptation d'une série à succès des années 80 au cinéma. De plus celle-ci fut censurée par la télévision française sur les références à la guerre du Vietnam à cause de notre guerre d'Indochine.
Cette adaptation reprend point par point les grandes lignes mais transpose le récit durant la guerre du Golfe. Étant une grande fan de la série j'étais u peu sceptique quant au casting. Mais je dirais qu'ils s'en sortent bien mise à part peut être sur le choix de Quinton 'Rampage' Jackson (Barracuda) pas assez hargneux à mon goût. Le meilleur choix se fut Bradley Cooper (Very Bad Trip) en "Futé".
Le seul élément qui m'a un peu gêné c'est la démesure de la scène d'action finale avec les containers, ca fait un peu : il nous reste du fric on met tout dans cette scène. Par contre la réalisation est très réussie.

Avant d'oublier surtout ne quittez pas la salle avant la fin du générique, il y a un petit cadeau pour les plus patients ;-)

L'Illusionniste, de Sylvain Chomet (2010)

14/06/2010 : L'Illusionniste de Sylvain Chomet

Mon avis ***

Un scénario de Jacques Tati qui ne fut jamais mis en scène. Sylvain Chomet avec l'accord de la fille de ce dernier, réalise un film d'animation après le multiple primé Les Triplettes de Belleville qui rend hommage au génie du scénariste-acteur-réalisateur qu'était Tati.

La gestuelle, l'univers de ses derniers films tout y est. Le tout transposé dans un décor écossais, pays que Sylvain Chomet a découvert et tellement aimé qu'il y a ouvert un studio d'animation à Édimbourg.

L'histoire est celle d'un illusionniste dont l'art ne fait plus recette en France, le rock étant en pleine émulsion. Il part en Angleterre puis en Écosse. Dans un petit village il fait la connaissance d'une jeune gamine. Éblouie par ses tours elle le suit quand il s'en va. Ils s'installe à Edimbourg, où il essaye de trouver du travail pour assouvir les rêves de la petite alors que lui-même est sur la brèche.

Prix et Nominations
César 2011 édition n° 36
1 prix remporté :
- César du Meilleur film d'animation (Sylvain Chomet)
Oscars / Academy Awards 2011 édition n° 83
1 nomination :
- Oscar du Meilleur film d'animation (Sylvain Chomet)

Hatchi, de Lass Hallström (2010)

11/06/2010 : Hatchi de Lass Hallström avec Richard Gere, Joan Allen, Sarah Roemer...

Mon avis**
Récit inspiré d'une histoire vraie sur la loyauté d'un chien japonais (l'Akita Inu) envers son maître.
L'histoire pour les besoins du film est transposée aux USA. Beaucoup diront que le film tire à en abuser sur la corde sensible, mais c'est un choix. Je suis toujours impressionné par l'expressivité des chiens dans ce type de film.
Je ne vous cacherais pas sur 1h33 mes yeux étaient noyés des larmes au moins 45 min. C'est mon choix, je savais le type de film que j'allais voir, le tout était d'être équipée en mouchoirs.
Il est vrai que Richard Gere à un rôle assez quelconque mais il est toujours aussi bel homme. Le personnage de Joan Allen est plus intéressant

Tournée, de Mathieu Amalric (2010) : en présence du réalisateur

08/06/2010 : Tournée de et avec Mathieu Amalric, Miranda Colclasure, Suzanne Ramsey, Linda Maracini...

Avant-première suivi d'un entretien entre le réalisateur et le public de l'UGC de Bordeaux.

*1 photo*

Mon avis***

Prix de la mise en scène à Cannes tout à fait mérité. Ce film est un joli portrait de ces artistes du New Burlesque. Une critique du milieu artistique parisien, la redécouverte d'un homme pour l'amour, l'acceptation d'un individu dans une troupe.

Ces femmes sont incroyables. Dans le récit tout comme dans la réalité, elle pratique cet art qu'est l'effeuillage ou strip-tease avec un acceptation de soi enviable.

Dans la vie, elles pratiquent ces shows de manière individuelle et pour les besoins du film, elles et Rocky formés une troupe autour du personnage de Joachim Sand alias Mathieu Amalric.

Le récit est conçu de tel sorte que l'on croirait visualisé les coulisses du spectacle à travers un documentaire, un effet recherché par le réalisateur.

Mathieu Amalric nous a fait le plaisir de venir nous parler de son film après la projection. Il nous a raconté la genèse du projet, les difficultés rencontrées autant scénaristique que financière puis la réalisation en tant que tel. Le moment où il a réalisé alors que tout le monde s'en doutait déjà qu'il interpréterait lui même le personnage de Joachim Sand. Lors du tournage il s'est avéré que la troupe ne pourrait se produire devant une salle vide ou un parterre de figurants, pour l'authenticité des réactions. Du coup ceux sont de vrais spectateurs qui furent conviés gracieusement en échange de leur accord d'être filmés. Y parait qu'une spectatrice se serait exclamée en sortant d'une des représentations que ce genre de divertissement devrait être remboursé par la Sécu tellement c'était bon pour le moral. Autre confidence, le film tournait en anglais et en français devait pour avoir certaines subventions avoir un pourcentage de 60% de langue française. Mathieu Amalric nous a révélé que son film était à 65% ce qui est incroyable car avec l'utilisation des sous-titrage j'étais persuadé que c'était moindre.

César 2011 édition n° 36
7 nominations :
- César du Meilleur film français de l'année (Mathieu Amalric, Laetitia Gonzalez, Yaël Fogiel)
- César du Meilleur réalisateur (Mathieu Amalric)
- César de la Meilleure photographie (Christophe Beaucarne)
- César du Meilleur son (Stéphane Thiebaut, Séverin Favriau, Olivier Mauzevin)
- César des Meilleurs costumes (Alexia Crisp-Jones)
- César du Meilleur montage (Annette Dutertre)
- César du Meilleur scénario original (Mathieu Amalric, Marcelo Novais Teles, Raphaëlle Valbrune, Philippe Di Folco)

Festival International du Film de Cannes 2010 édition n° 63
3 nominations :
- Palme d'Or (Mathieu Amalric)
- Grand Prix (Mathieu Amalric)
- Prix du Jury (Mathieu Amalric)

Gérard du Cinéma 2011 édition n° 6
1 nomination :
- Gérard du " on n'est jamais mieux servi que par soi-même " (Mathieu Amalric)

Etoiles d'Or de la Presse du Cinéma Français 2011 édition n° 12
2 nominations :
- Étoile d'Or du Film (Mathieu Amalric)
- Étoile d'Or du Réalisateur (Mathieu Amalric)

8 fois debout, de Xabi Molia (2010)

07/06/2010 : 8 fois debout de Xabi Molia avec Julie Gayet, Denis Podalydes, Constance Dollé...

Mon avis**
Elsa (Julie Gayet) est sur le point de se faire expulser de son appart. Vivant de petits
boulots tout en essayent de décrocher un véritable emploi, en attendant elle enchaîne entretiens sur entretiens. Elle fait tout ça pour assumer la garde de son fils qu'elle ne voit pas trop actuellement car elle n'est pas prête pour ça. Son voisin de palier Mathieu (Denis Podalydes) est dans la même situation mise à part qu'il n'a pas d'enfant. Leur rencontre va leur apporter une note d'espoir dans la grisaille
quotidienne.
Ce film m'a touchée au tant pour son coté social que pour son humour l'air du rien.
Le spectateur ne connaît pas grand chose de ces deux protagonistes, au fur à mesure, on glane quelques
informations. Elle est divorcée, son ex a la garde de leur fils de 10 ans. Lui serai un ancien footballeur qui pratique le tir à l'arc. On a un peu l'impression que tout deux ont décroché de leur vie quotidienne
et on sombrait dans une dépression.