jeudi 29 avril 2010

Prochaines avant-premières de Mai UGC Bordeaux

AVANT-PREMIERES DE MAI UGC BORDEAUX

03/05 à 19h15 : Dans ses yeux (v.o.) de Juan Jose Campanella (vu)
03/05 à 20h30 : Soirée "Agora 2010" : 2046 (v.o.) de Wong Kar-Wai (suivi d'un débat) (vu)
04/05 à 19h30 : Imogène McCarthery d'Alexandre Charlot et Franck Magnier (vu)
04/05 à 20h15 : Enter the void de Gaspar Noé
07/05 à 19h30 : Crazy Night (v.o.) de Shawn Levy (vu)
11/05 à 20h00 : Freddy - Les griffes de la nuit (v.o.) de Samuel Bayer
18/05 à 19h30 : Le plan B (v.o.) d'Alan Poul (vu)
18/05 à 22h00 : Copie conforme (v.o.) d'Abbas Kiarostami (projection à la même heure qu'à Cannes 2010) (vu)
24/05 à 20h00 : My name is Khan (v.o.) de Karan Johar
25/05 à 19h30 : Prince of Persia : Les sables du temps (v.o.) de Mike Newell
31/05 à 20h00 : La tête en friche de Jean Becker

Pretty PicturesOcéan FilmsUGCWild Bunch DistributionTwentieth Century Fox FranceWarner Bros. FranceMK2 DiffusionWalt Disney Studios Motion Pictures France

dimanche 25 avril 2010

New-York, I Love You, de Mira Nair and al. (2010)

Metropolitan FilmExport
23/04/2010 : New-York, I Love You de Mira Nair, Fatih Akin, Yvan Attal, Allen Hugues, Shekhar Kapur, Shunji Iwai, Joshua Marston, Brett Ratner, Natalie Portman, Jiang Wen, Randall Balsmeyer, Jason Reitman avec Hayden Christensen, Natalie Portman, Christina Ricci, Ethan Hawke, Drea de Matteo, Andy Garcia, Maggie Q...

Mon avis***
Après Paris Je t'aime, New York, I love You est le deuxième de la série des "cities of Love". Une collection de films créée par le producteur Emmanuel Benbihy. Celui ci a réuni des réalisateurs pour qu'ils nous parlent de leur vision d'un quartier en particulier de la ville de New-York à travers des courts-métrages. Pas de Woody Allen ou de Martins Scorcese mais des réalisateurs débutants ou confirmés de toutes nationalités. La petite originalité de cet opus c'est que les courts-métrages ne sont pas bien distincts les uns des autres. Souvent le protagoniste de l'un apparait furtivement dans le court suivant ou dans un autre. Ceux sont d'ailleurs plus des petites histoires dans une grande.

Ma préférence va à quatre courts en particuliers : celui avec Maggie Q et Ethan Hawke, celui avec Aaron Yelchin, James Caan et Olivia Thirlby de Brett Ratner, celui d'Orlando Bloom et Christina Ricci (car il parle du livre "Crimes et Chatiments" et que je venais juste avant la projection d'aller voir l'exposition du même nom au Musée d'Orsay ^^) et pour terminer le court réalisé par Natalie Portman sur un père et sa fille dans un parc.

Deux courts ont été supprimé au montage : celui de Scarlett Johansson avec Kevin Bacon (visible sur Youtube) et celui du réalisateur russe Andreï Zvyagintsev avec Goran Visnjic (visible aussi sur Youtube).

Julie Christie et Shia LaBeouf. Metropolitan FilmExportAnton Yelchin et Olivia Thirlby. Metropolitan FilmExportCloris Leachman et Eli Wallach. Metropolitan FilmExportShu Qi et Ugur Yucel. Metropolitan FilmExportCarlos Acosta et Taylor Geare. Metropolitan FilmExportOrlando Bloom et Christina Ricci. Metropolitan FilmExportEva Amurri et Justin Bartha. Metropolitan FilmExportAndy Garcia, Hayden Christensen et Rachel Bilson. Metropolitan FilmExportEthan Hawke et Maggie Q. Metropolitan FilmExport

samedi 24 avril 2010

Splice, de Vicenzo Natali (2010) : 18e Festival Jules Verne 2010

24/04/2010 : Splice de Vincenzo Natali avec Adrien Brody, Sarah Polley, Delphine Chaneac...

Dans le cadre du 18e Festival Jules Verne au Grand Rex de Paris, il y eu la Nuit de la Science-Fiction durant laquelle fut projeté en avant-première "Splice" de Vincenzo Natali suivi "Alien La Résurrection" de Jean-Pierre Jeunet.

Synopsis
Deux jeunes scientifiques deviennent célèbres pour avoir fusionné l'ADN de différents animaux afin de créer des créatures fantastiques. Ils finissent par ignorer les limites légales et éthiques de leurs expériences en ajoutant l'ADN d'un humain.

Mon avis *
En résulte une créature mi-femme mi-monstre, une sorte de chimère : scorpion, oiseau et femme. Dénommée Dren, elle fait beaucoup penser au personnage de La Mutante, tout comme le récit d'ailleurs.
La bande annonce était tentante et puis pour moi Vincenzo Natali c'est le fameux Cube.
Je dirai que le début du récit est captivant mais très vite on revient sur du déjà vu et qui fleurte avec la série B par le coté très visible (sauf peut-être vers la fin et encore!). Clive et Elsa (Adrien Brody et Sarah Polley) sont embringués dans un truc bizarre dont la morale devient très douteuse sur la fin. Delphine Chaneac qui incarne Dren à l'age adulte, ne s'exprime que physiquement étant donné que la créature s'exprime comme une sorte d'oiseau.
Petit clin d'œil en la présence de David Hewlett alias Dr McKay dans Stargate Atlantis.


Sortie prévue le 30 juin 2010

dimanche 18 avril 2010

Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, de Luc Besson (2010)

EuropaCorp Distribution
17/04/2010 : Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson avec Louise Bourgoin, Mathieu Amalric, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve, Philippe Nahon, Jacky Nercessian, Nicolas Giraud...

Mon avis**
1912, des pyramides, une momie, un ptérodactyle qui sème la terreur sur Paris et une sœur à sauver. Il semble que la journaliste-romancière Adèle Blanc-Sec ne s'ennuie pas dans ce premier opus réalisé par Luc Besson et inspiré de la BD de Tardi.
Ayant lu les deux premiers tomes après avoir vu le film je peux dire que Luc Besson c'est inspiré surtout des grandes lignes du tome 1 et peut-être du tome aux vues de sa couverture.
Le personnage de d'Adèle joué par Louise Bourgoin en plus d'être plus jolie et aussi plus caustique. Le méchant Dieuleveut (Mathieu Amalric) apparaît rapidement dans le film ce qui n'est pas le cas dans le tome 1. Gilles Lellouche prête son corps à l'inspecteur Caponi agrémenté d'une bonne bedaine. Jean-Paul Rouve était fait pour le personnage de Justin de St Hubert chasseur de fauves engagé pour éliminer le ptérodactyle me fais d'ailleurs penser à un autre chasseur celui du film "Jumanji".
Les décors sont impressionnant : l'appartement d'Adèle dans le détail, les différents bureaux des fonctionnaire de l'Etat en passant par le musée d'histoire naturelle. Louise Bourgoin peut aussi joué avec un éventail de déguisements.
Seul bémol le ptérodactyle qui n'est pas toujours parfaitement raccord avec l'image réelle.

Louise Bourgoin. EuropaCorp DistributionGilles Lellouche et Jean-Paul Rouve. EuropaCorp DistributionLouise Bourgoin. EuropaCorp Distribution


César 2011 édition n° 36
1 prix remporté :
- César des Meilleurs décors (Hugues Tissandier)
1 nomination :
- César des Meilleurs costumes (Olivier Beriot)
Brutus du cinéma 2011 édition n° 10
2 nominations :
- Brutus de la meilleure participation exceptionnelle (Mathieu Amalric)
- Brutus de la meilleure prestation technique  
Gérard du Cinéma 2011 édition n° 6
1 nomination :
- Gérard du Plus mauvais film (Luc Besson)

vendredi 16 avril 2010

Greenzone, de Paul Greengrass (2010)

StudioCanal
16/04/2010 : Greenzone de Paul Greengrass avec Matt Damon, Amy Ryan, Greg Kinnear, Brendan Gleeson...

Mon avis**
2003, prise de contrôle de Bagdad en Irak, renversement du gouvernement de Saddam Hussein en fuite. Un détachement militaire américain est affecté à la recherche des ADM (Armes de destructions Massives) qui sont la raison première de la guerre en Irak. Seulement voilà pour l'adjudant chef Roy Miller (Matt Damon) et ses hommes quelque chose cloche. Toutes les missions effectuées sur le terrain à travers le pays se sont révélées infructueuses. Pourtant on affirme que les informations sont fiables et de toute première main. En creusant un peu Miller découvre auprès d'une journaliste du New-York Times (Amy Ryan) dépêchée sur place que la source est une personne haut placée de l'ancien gouvernement irakien, dénommée "Maghellan". Miller s'allie avec l'agent de la CIA Brown (Brendan Gleeson) pour connaître l'identité de cette source.
L'histoire tourne en faite autour des agissements américains de l'administration Bush qui souhaite installer des amis loyaux au pouvoir en Irak.
La bande annonce est assez trompeuse. On l'impression qu'une fois de plus Matt Damon joue un homme qui défit sa hiérarchie et se retrouve poursuivit par les hommes de mains d'un politicien. Tout ça pour faire éclater une histoire de complot. Pendant la moitié du film c'est un "bon" soldat qui pose des questions qui dérangent c'est tout. C'est seulement vers la fin qu'il y a poursuite et échange de tir.
Après, vu que l'histoire se situe il y a 7 ans, on connaît déjà les conséquences des magouilles politiciennes américaines sur le sol irakien. L'installation d'un président irakien aux mains des américains n'a pas fonctionné et le pays a sombré dans le chaos et la guerre civile.

Jason Isaacs et Matt Damon. StudioCanalBrendan Gleeson et Matt Damon. StudioCanalMatt Damon. StudioCanal

jeudi 15 avril 2010

Kick-Ass, de Matthew Vaughn (2010) : Soirée cinétudiante UGC

Metropolitan FilmExport
15/04/2010 : Kick-Ass de Matthew Vaughn avec Aaron Johnson, Nicolas Cage, Chloe Moretz, Christopher Mintz-Plasse, Lyndsy Fonseca, Clark Duke...


Mon avis**
Un super héros doit-il forcement avoir des supers pouvoirs pour exister? C'est la question que se pose Dave Lizewski un ado gavé de comics. Il en a marre d'être toujours une victime. Il va donc aller au bout de sa passion en créant son propre personnage dénommé -Kick Ass- comme dans les comics. Affublé d'un combinaison verte à coutures jaunes. Sa première tentative de héros sans pouvoir se solde par un séjour aux urgences dont il ressort un peu transformé. Moins sensible à la douleur, il devient une légende qu'en une de ses interventions contre des malfrats se soit retrouvée sur le net. Alors qu'il met en garde un dealer de laisser la fille de ses rêves tranquille et que l'affaire se corse il croise d'autres délirants super héros Hit Girl une ado (Chloe Moretz) , Big Daddy (Nicolas Cage) son père et Red Mist. Mais le parrain de la mafia locale Franck d'Amico (Mark Strong) n'aime pas que l'on interfèrent dans ses affaires. Kick-Ass devient vite sa cible.

Film d'action pour ado, "Kick Ass" est plutot violent et sanglant. Un référence aux films de Tarantino dans le coté sanguinolent. Nicolas Cage s'abonne aux rôles farfelus en ce moment mais là il est vraiment cinglé.

Aaron Johnson. Metropolitan FilmExportAaron Johnson, Evan Peters et Clark Duke. Metropolitan FilmExportAaron Johnson et Chloe Moretz. Metropolitan FilmExport

mercredi 14 avril 2010

Remember me, d'Allen Coulter (2010)

SND
13/04/2010 : Remember me d'Allen Coulter avec Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Pierce Brosnan, Lena Olin, Ruby Jerins, Chris Cooper...

Mon avis**
Tout commence par un drame dans le métro new-yorkais, puis une virée en boîte entre deux copains qui se finit au poste lors d'une altercation à cause d'un flic aigri. Qu'on en commun ces deux scènes distantes d'une dizaine d'années? Ally jeune universitaire que son père surprotège et Tyler en pleine rébellion paternelle depuis le décès de son frère ainé. Ces deux là vont se rencontrer sous l'idée d'un pari, une sorte de vengeance envers le flic qui les a coffrés. Mais l'histoire prend une tout au tournure car Tyler s'éprend de cette fille fragile et imprévisible. On pourrait croire à une simple histoire d'amour mais le film s'avère être plus complexe que ça. Pour tout vous dire sans trop en dévoilé, la fin m'a prise de court. Je m'attendais bien à quelque chose de dramatique sans doute à cause du titre "Remember me" mais se fut une vraie chape de plomb. Et alors là je suis devenue une vraie fontaine.

Coté acteurs, Robert Pattinson m’énerve toujours mais cette fois-ci oubliant la non expression de son personnage de saga, j'ai trouvé que son jeu était tout à fait bien. Emilie de Ravin que j'aime beaucoup depuis Roswell ou Lost campe ici une jeune fille qui tente de vivre un amour inattendu malgré le drame qu'elle a vécu et la sur protection d 'un père. Pierce Brosnan est ce genre de père endeuillé qui se plonge dans le travail pour surmonter ou du moins masquer sa douleur quitte à occulter ses autres enfants. J'ai beaucoup aimé la petite sœur interprétée par Ruby Jerins vu dernièrement dans Shutter Island (dans lequel elle a joué plus récemment).

Robert Pattinson, Emilie de
 Ravin et Pierce Brosnan. SNDRobert Pattinson et Ruby Jerins. SNDEmilie de Ravin et Lena Olin. SND

mardi 13 avril 2010

Mammuth, de B.Delépine & G.Kerven (2010) : en présence de B.Delépine

Ad Vitam
12/04/2010 : Mammuth de Benoit Delépine et Gustave Kerven avec Gérard Depardieu, Yolande Moreau, Isabelle Adjani, Miss Ming, Anna Mouglalis...

Petite entorse à mes habitudes cette fois-ci l'avant-première à lieu à l'Utopia de Bordeaux un cinéma d'art et essai, où le réalisateur Benoit Delépine vient parler de son film après la projection.


Mon avis***
Un univers d'humilité avec des gens vrais. Peut-être pas aussi cynique et extrême que Louise-Michel, Mammuth est un camaïeu de personnages touchants dont le personnage centrale est Serge Pillardosse (Gérard Depardieu). Celui-ci part à la recherche de documents que d'anciens employeurs ne lui ont pas remis et dont il a besoin pour sa retraite. Mais c'est surtout une rencontre avec sa vie antérieur. Le couple Moreau-Depardieu est simple et réservé mais ce road-movie révèle surtout l'amour d'une famille.
Benoît Poelvoorde est comme toujours dans le film avec cette fois un rôle dont on voit bien le visage. Et encore assez barré! Il y a aussi Bouli Lanners dans le rôle d'un drôle d'employeur! Anna Mouglalis est qu'en à elle une fausse handicapée qui croise la route de Serge.

Anecdotes et propos retenus de l'entretien avec Benoît Delépine :
Depardieu joue sans réfléchir, il le fait à l'instinct. Miss Ming est une actrice-poétesse qui a tout de suite accrochée avec Gérard, leur jeu est similaire. Ils pouvaient passer de longtemps minutes ensemble hors tournage sans se parler mais sans gène. Adjani a une rôle d'amour décédée, un genre de fantôme qui guide Serge. Les réalisateurs lui ont confiés une caméra Super 8 pour donner le point de vue de son personnage. Le choix du grain de l'image est voulu tel qu'il est, un genre de n&b "couleur". Le père de Julie Delpy joue le cousin de la scène de branlette. Il aurait accepté de faire ce film pour cette scène. Gaëtan Roussel (Louise-Attaque) a réalisé la bande son du film. L'interprète du prêtre était présent à la projection dans le public.

Récompenses et Nominations
César 2011 édition n° 36
3 nominations :
- César du Meilleur film français de l'année (Benoît Delépine, Jean-Pierre Guérin, Gustave Kervern)
- César du Meilleur acteur (Gérard Depardieu)
- César du Meilleur scénario original (Benoît Delépine, Gustave Kervern)

Brutus du cinéma 2011 édition n° 10
1 nomination :
- Brutus de la meilleure participation exceptionnelle (Isabelle Adjani)

Gérard du Cinéma 2011 édition n° 6
1 nomination :
- Gérard du gros cul (Isabelle Adjani)

Etoiles d'Or de la Presse du Cinéma Français 2011 édition n° 12
2 nominations :
- Étoile d'Or du Film (Benoît Delépine, Gustave Kervern)
- Étoile d'Or du 1er Rôle masculin (Gérard Depardieu)

dimanche 11 avril 2010

Courts-métrages du 13e Festival europeen de Bordeaux

13e FESTIVAL EUROPÉEN DU COURT-MÉTRAGE
DE BORDEAUX

8 et 9 avril 2010
Sélection française
Cendrillon du pied gauche (de Benjamin Lehrer)
Une journée dans la vie de Léa, une jeune fille comme les autres, avec une moitié de jambe en plastique. D'ailleurs c'est bien du mauvais pied qu'elle s'est levée ce matin... D'autant qu'elle n'a rien à se mettre pour al soirée de Marie
>> Sous forme d'un conte moderne, le récit nous narre les aventures d'une "Cendrillon" prénommé Léa. Elle cherche "chaussure" à mettre à son pied. Maladroit et drôle ce court était un de mes coups de coeur de la sélection française.

Ya Basta (de Gustave Kerven et Sebastien Rost)
Un groupe d'handicapé mentaux, aidés par deux de leurs éducateurs, réalisent le hold up du siècle.
>> Premier court-métrage projeté dans la sélection française "Ya basta" porte bien la griffe de la 2eme moitié du binome Kerven/Delépine. Gustave Kerven reprend les codes, les sujets et même les acteurs fétiches : Yolande Moreau, J.Pierre Darroussin...

Fard
(de David Alapont et Luis Briceno)
Dans un futur proche, le monde semble fonctionner de façon efficace et contrôlée.
>> Court-métrage sous forme d'animation. Il reprend les codes à la "Matrix", d'un monde à première vue efficace mais controlée, qui cache un lourd secret. Peut-être même une autre dimension.

Julie et ses jules
( de Fanny Jean Noel)
Il était une fois une charmante jeune femme qui croyait avoir trouvé son prince charmant.
>> Mon préféré, ce court-métrage raconte l'histoire de Julie et de ses princes charmants. Naif et enfantin les décors sont fait de papiers et de cartons. Parfois crue la narration est jubilatoire. Grand gagnant de la sélection française il reçu le Prix du Public.

Negropolitain
 (de Pierre Victor Gary)
Banlieue parisienne, Carl un jeune antillais se rend au commissariat ou il va effectuer sa première journée de policier. Le commissaire divisionnaire l'affecte avec Alain, antillais d'une cinquantaine d'année au caractère bien trempé et aux idées arrêtées.
>> Sujet difficile et réalisation casse gueule. Le jeu de certains acteurs est assez approximatif au dire des professionnels.

Patrons, employés, même combat
(de Gregory Hervelin)
Machin a étudié son coup. Cette société qu'il déteste a ses bons cotés, si on sait en tirer parti. Le plan est sur pied, ne reste qu'à l'exécuter. Au fil d'un monologue éjaculatoire et rageur, Machin se dope et se justifie pour donner du courage. GOA en ligne de mire.
>> Court-métrage déjà diffusé sur Arte. Amusant, jouant sur un certain suspense. Mais quand on l'a déjà visionné il est surtout un peu long.

Tout ma vie
(de Pierre Ferriere)
Dans la rue, Alessandra est interpellée par un homme qu'elle ne connait pas. Il a beau lui remémorer les moments important de sa vie, son visage lui demeure totalement inconnu.
>> Jolie photo, scénario jouant sur la surprise. Par contre l'interprétation est approximative. On ressort assez mal à l'aise de ces 6 minutes. D'autant que ce fut le dernier court-métrage de la sélection.

Sélection étrangère

Vincent le magnifique de Pascal Forney (Suisse)
Il y a longtemps, dans une vallée reculée dont personne n'a jamais su le nom, vivait un magicien nommé Vincent. Rêvant de gloire et de reconnaissance, ce dernier tentait de réussir le numéro de la femme coupée en deux. Ignorant la nécessité d'un trucage. Il transformait soirs après soirs, le potager du petit cabaret où il se produisait, en véritable cimetière. Sa vie et sa carrière basculèrent lorsqu'une nuit, lui apparut son idole : le grand Blackstone. Grâce à ses conseils, Vincent peut enfin atteindre ses rêves mais d'une façon quelque peu inattendue...
>> Le début est assez déroutant de part le traitement de l'image et par le jeu médiocre du magicien. le récit prend de l'intérêt à partir de l'apparition fantomatique du mentor. Et se finit de manière assez inattendue ou presque.

Las pelotas
de Chris Niemeyer (Espagne)
En des temps économiquement difficiles, il n'y a rien de mieux que d'avoir un fils doué pour le football. Si tel n'est pas le cas, il faut un savant mélange de science, de sexe et un "arbitre" pour réussir.
>> Mon vote en tant que public, c'est porté sur ce court-métrage. Drôle, osé. Où comment prendre les conseil d'un "pro" du foot au pied de la lettre! C'est ce que font deux pères qui rêvent de voir leurs fistons devenir des surdoués de cette discipline.

Signalis
d'Adrian Fliickinger (Suisse)
Erwin, la belette vit et travaille dans un feu de signalisation. son boulot, c'est de remettre le bon feu en marche tous les jours.
>> Erwin, la belette ne fut malheureusement pas projeté car la bobine n'est pas arrivé à temps pour le Festival.

La terrible malédiction
de Stéphane Papet (Belgique)
Léa tombe en panne dans la forêt. Seule, perdue, elle décide de marcher le long de la route pour trouver de l'aide. Mais c'est à une terrible malédiction qu'elle va devoir faire face...
>> Assez amusant ce court-métrage est à mettre dans la double catégorie gore/comédie.

(En) Terrados
d'Alec Cora (Espagne)
Dans une ville... trouver un logement dans la métropole relève d'un parcours du combattant;
>> Court-métrage très engagé : sur le problème du logement dans les grandes villes. Avec une pointe d'ironie on aurait pu penser à du Michel Gondry. Mais ce récit joue plus sur la poésie que sur l'ironie.

Phone story
de Berivan Bineusa (Belgique)
Mémo, immigré kurde, gère une téléboutique dans un quartier populaire de Bruxelles. Sa curiosité maladive et sa solitude mal vécue le poussent à écouter les conversation de ses clients, notamment celles de la belle Leïla...
>> Comédie romantique. Mémo est un personnage attachant dans ses essais infructueux pour se faire remarquer de la jeune femme.

#7
de Nacho Solana et Luis Miguel Aratabe (Argentine)
#7 is attached to à very specific time period and name, but as history has teached us, nothing is always waht it seems to be... Austerlitz, December 2nd 1805. A battlefield, a victourious imperial army. aman cursed by a number : seven.
>> Court-métrage argentin jubilatoire. Entre parodie et jeu de rôle, le spectateur oscille avant de tomber des nues sur le final. Ces 4 minutes furent les plus drôle du festival.

Ona
de Camarasa Pau (Espagne)
Le désir...
>> Un court-métrage très esthétique sur le désir. Aussi bref qu'inattendu.


Sélection off (numérique)

Le cri du sablier (de Coulon Renaud)
Le raconte l'histoire de chloé qui est témoin de l'assassinat de sa mère par son père l'année de ses dix ans. Nous la suivons sur trois decennies.
>> L'univers sombre et trop complexe de Chloe Delaume dont le roman sert de base.

Faut qu'on parle
(de Lewis Eizykman)
Après 5 ans de vie commune, le moment est enfin venu pour Germain de demander la main de Gwendoline.
>> Comédie ou court d'horreur. Récit amusant qui part en quenouille. Il a beaucoup plu au jeune public.

La carte
(de Stephan Le Lay)
Dans la rue, Alessandra est interpellée par un homme. Un jeune homme qui vit dans une carte postale en couleur tombe amoureux d'une jeune femme qui vit dans une carte postale en noir et blanc.
>> Naif même "too much". Réalisé avec peu de moyen le réalisateur à fait ce qu'il a pu.

Le + produit
(de Gael Naizet)
Le cabinet Shapiro recrute. Dans le couloir 38 personnes attendent, toutes convoquées à un entretien. toutes les candidatures ont un fort potentiel. Pour départager ces postulantes, Robert Shapiro et son associé ont un critère de sélection, le + produit.
>> Une critique du monde de l'entreprise.

Les figures
(de Julien Petit)
Un dimanche après midi autour d'un manège ou la foule se presse, une femme croit avoir perdu son enfant.
>> Double perspective de la narration : spectateur/personnage. Ce court-métrage m'a fait penser au film A la folie pas du tout. Le réalisateur et l'actrice sont venu au débat qui a suivi la projection.

Ô jeunesse
(de Sylvia Guillet)
Qui est donc cette belle et mystèrieuse jeune fille qui va danser seule en boite de nuit?
>> Science-fiction ou drame? Ce court expose le problème de l'acceptation de soir, apprendre à ne pas vivre dans le passé. Cécile Cassel et Roger Pierre sont dans les rôles.

Réveil d'un mouton
(de Julien Paolini)
Le réveil social d'un homme parmi des anonymes qui fatigué d'accepter frustration et désillusion au quotidien, ne trouvera d'autres solutions qu'une vaine vengeance sur ceux à qui il a attribué la faute.
>> Une histoire de vengeance, de mal être. Film en noir & blanc. François-Xavier Demaison est l'interprète principal.

Skhizein
(de Jérémy Clapin)
Frappé par une météorite de 150 tonnes, Henry vit désormais à 91 cm de lui même.
>> Les thèmes abordés : ne pas être "sa" place et peu à peu disparaître. Joli métaphore, récit philosophique.


PALMARÈS
Prix du Jury : Skhizein de Jérémy Clapin
Prix du Public "sélection française" : Julie et ses jules de Fanny Jean Noel
Prix du Public "sélection étrangère" : Vincent le Magnifique de Pascal Forney
Le jury
Petit souvenir de la visite organisée par l'Association Extérieur nuit pour le Jury dans le Château Smith Haut Laffitte