vendredi 27 octobre 2006

Last Kiss, de Tony Goldwyn (2006)


27/10/2006 : Last Kiss de Tony Goldwyn, avec Zach Braff, Rachel Bilson, Jacinda Barrett...

Synopsis
Tom est un jeune homme qui vient d'apprendre qu'il va être papa avec Jenna, la femme qu'il aime. A la proche de la trentaine, il se pose beaucoup de question. Tout se bouscule quand lors du mariage d'un ami, il rencontre une jeune étudiante, Kim. Son couple va alors connaître une crise...

Mon avis **
Cette comédie romantique est un remake de l'excellentissime "Ultimo Bacio" (Juste un baiser) avec Stefano Accorsi. Dans ce film on retrouve les codes du premier film de Zach, Garden state, le choix de la musique ici aussi une grande importance et elle est bien choisie. La B.O. doit valoir le coup d'être achetée. Mais au surprise ce n'est pas lui qui l'a réalisé. La bonne nouvelle, c'est la présence de Rachel Bilson dans le casting. Son rôle est intéressant car elle ne joue pas une garce qui pique le mec d'une autre, elle est naïve et jeune. Elle pense avoir trouvé un garçon génial.
Et petit clin d’œil, la réapparition de Lauren Lee Smith que l'on avait pas vu en France depuis Mutant X - la série.

dimanche 22 octobre 2006

The Queen, de Stephen Frears (2006)

22/10/2006 : The Queen de Stephen Frears avec Helen Mirren, James Cromwell, Michael Sheen.

Synopsis
2, May 1997, Tony Blair entre en fonction comme Premier Ministre de Sa Majesté la Reine Elizabeth II. Dans la nuit du 31, Août 1997, à Paris, la princesse Lady Diana est victime d'un accident, sa mort surviendra un plus tard, à l'hôpital de la Salpêtrière. Sans suivra, une confrontation entre l'inertie de la famille royale et le mécontentement du peuple pour les obsèques de la défunte. Et au centre de ces événements, Tony Blair, qui devra choisir entre aider la monarchie contre son grès et l'a laisser sombrer.

Mon avis ***
Dimanche, après un long dilemme j'ai choisi ce film.
Sans prendre parti, ce film montre ces événements sous un nouvel angle. Le rôle de la Reine (Helen Mirren) est remarquable dans sa façon d'intérioriser les sentiments : la peine, la confusion, l'incompréhension. Par ce film, on comprend certaines de ses réactions sans pour autant les cautionner, il est vrai que son éducation de souveraine ne l'avait en aucun cas préparée à une telle situation. Les autres personnages sont aussi très intéressants : le Prince de Galles semble au départ presque bon par ces réactions vis à vis de la mort de son ex femme, il pense aux enfants et au rapatriement de Lady Diana, c'est lorsqu'il sent que le vent tourne pour la monarchie qu'il commence ses coups en douce contre sa mère, pour redorer son image d'héritier du trône. Le Prince Philippe montre son arrogance de noble ainsi que la Reine Mère, ils pensent tout deux que ce n'est qu'un caprice du peuple et que celui ci cédera.
Et enfin celui du Premier Ministre et membre du parti des Travailliste, qui tout d'abord entouré pour ses conseillers ne semble pas aller dans le sens de la monarchie, pour finalement jouer son rôle de représentant du gouvernement de Sa Majesté et faire en sorte que le climat s'apaise. Il en sortira vainqueur et même une sorte de sauveur.

Mais en aparté, lors de leur réunion hebdomadaire, la Reine lui fera comprendre que le vent tourne et que se genre de situation peut arriver à toute personne hautement placée. Je trouve cette discussion prémonitoire car Tony Blair connaîtra une situation semblable lorsqu'il fera le choix de soutenir les alliés américain dans leurs offensives contre l'Irak. Aujourd'hui son image semble définitivement entachée et  il va devoir céder sa place comme représentant des Travaillistes lors des prochaines élections. Quand à la Famille Royale, si la souvenir de Lady Diana est toujours tenace, il n'a pas empêché Lady Camillia Parker Bowles d'épouser le Prince de Galles en 2005. Et je pense que certaines modernisations ont été ajoutées aux  habitudes de la cour d'Angleterre. L'année prochaine aura lieu de 10 ème anniversaire de la mort de la "Princesse du peuple" et je pense que son souvenir n'est pas prêt de s'évanouir de si tôt.

vendredi 20 octobre 2006

Ne le dis à personne, de Guillaume Canet (2006) : Avant première avec le réalisateur et les acteurs G.Lellouche, A.Attal, P.Lefebvre & J.Dupuch


Ce film est tiré du roman de Harlan Coben "Tell no one".

L'avant première a eu lieu l'UGC de Bordeaux en présence de Guillaume Canet (scénariste, acteur et réalisateur), Gilles Lellouche (acteur), Philippe Lefévre (coscénariste et acteur), le producteur Alain Attal et l'invité spécial le producteur d'huitres Joël Dupuch.


Synopsis
Alex Beck perd sa femme Margot tuée par un tueur en série au bord du lac de leur enfance, lors d'une soirée romantique. Huit ans plus tard, la découverte de deux corps au bord de ce même lac re-ouvre l'enquête close lors des aveux d'un tueur en série. Alex commence a se poser des questions, sur les faits passés quand il reçoit de mystérieux mail lui montrant la vidéo d'une femme ressemblant à la sienne aux jours d'aujourd'hui. Déboussolé, il va essayer de comprendre et se mettre dans le pétrin.

Mon avis****
A force de nous habituer à d'aussi bonne réalisation, Guillaume Canet va devoir à chaque fois monter la barre plus haut. Son premier film "Mon Idole" est un diamant plein de folie et de finesse, montrant le cynisme du milieu de la télé. Pour son second, il a décidé de se mesurer au thème du thriller, mais à sa manière, en soulignant le coté important de l'histoire : l'amour.

François Cluzet, Alex, joue un pédiatre qui pleure la mort de sa femme depuis huit ans et qui découvre que rien n'est ce qu'il paraît. Peut être même que sa femme est en vie? C'était ce qu'il tente de découvrir. Mais tout le monde semble se liguer contre lui, la police, ses beaux parents. C'est une course poursuite haletante mais humaine et sobre. Le réalisateur arrive de part la musique et la caméra nous prolongée dans ce suspense. A cela s'ajoute un casting détonnant, qui en ferait pâlir plus d'un, même l'auteur Harlan coben y fait une apparition (deviner où? si vous voulez vraiment le savoir : dans la scène de la gare avec Kristin Scott Thomas et François Cluzet, c'est l'homme grand et chauve que Cluzet trouve suspect et il se retourne plusieurs fois pour le voir). Il y a aussi un clin d'œil avec Joël Dupuch (producteur d'huitres du Bassin d'Arcachon) dans le rôle d'un commerçant mais je ne sais plus dans quel scène (si quelqu'un se souvient ? merci de le mettre dans les commentaires). 
Donc grâce à des internautes et leurs commentaires je peux préciser que Joël Dupuch interprète un malfrat à bord d'une voiture en compagnie d'Olivier Marshal qui dans une scène surveille François Cluzet lors de sa rencontre avec la femme mystère.

ô Jérusalem, d'Elie Chouraqui (2006)


20/10/2006 : Lundi soir devait être une soirée entre copains et finalement on s'est retrouvé à deux pour voir O Jérusalem de Elie Chouraqui avec Said Taghmaoui, Patrick Bruel, Ian Holm et JJ Field...

Synopsis
27 Novembre 1947. Les représentants de 56 des pays membres de l'Organisation des Nations Unies votent le partage de la Palestine.
Cette année-là à New York, deux amis âgés de 27 ans, Bobby Goldman, juif new-yorkais, et Saïd Chahïn, arabe de Jérusalem, vivent dans l'atmosphère insouciante de la fin de la Seconde Guerre mondiale et partagent avec ferveur les mêmes idées et les mêmes valeurs.
Bouleversés par les évènements qui vont bientôt enflammer Jérusalem, Bobby et Saïd s'embarquent sur un navire à destination de la Terre Sainte.
Les deux amis ne réalisent pas encore que leur destin commun vient de prendre un tournant dramatique : frères devenus ennemis, ils vont des années durant se déchirer comme vont se déchirer leurs deux mondes, leurs deux peuples, leurs deux religions, leurs deux cultures.

Mon avis ***
En allant voir ce film, j'avais quelques appréhensions, car le sujet est plutôt sensible. De plus, je ne savais pas si Elie Chouraqui prendrai parti pour l'un des peuples. Mais finalement le film est bien réalisé car chacun est vu dans de bonnes et mauvaises actions. L'idée intéressante est de suivre le destin de trois hommes qui se rencontrent à New york au lendemain de la seconde guerre mondiale, deux sont juifs et un est arabe. Ils vont tous se retrouver à Jérusalem où le sort de la ville va se jouer. En effet, les Nations Unies doivent décider si les Juifs auront un État et donc si Jérusalem doit devenir Juive. Leurs amitiés va telle survivre à ces tourments de l'histoire.
Le choix des acteurs est intéressant, notamment le vraiment très doux Saïd Taghmaoui et bien sûr Patrick Bruel dans un rôle difficile.

lundi 16 octobre 2006

Prête moi ta main, de Eric Lartigau (2006) : en avant première avec Alain Chabat et Eric Lartigau

Mars Distribution

16/10/2006
L'avant Première du film "Prête moi ta main" de Eric Lartigau, produit et co-scénarisé par Alain Chabat, a eu lieu vendredi soir. Chabat joue auprès de Charlotte Gainsbourg, Bernadette Lafont...


Synopsis
Louis Costa est un quadragénaire, célibataire et réputé pour son "nez" car il travaille dans la fabrication de parfum. Son statut de célibataire commence à peser sur sa mère et ses cinq sœurs qui s'occupe de lui comme s'il avait quinze ans. Lors d'une réunion de famille, elles décident que Louis doit se marier d'ici la fin de l'année. Commence alors, une ribambelle de rendez vous avec toutes les copines célibataires de ses sœurs. Louis qui veut rester célibataire concocte un plan "infaillible". Il embauche la sœur de son meilleur ami, Emma (Charlotte Gainsbourg) pour qu'elle soit la fiancée parfait jusqu'au jour du mariage, lors duquel elle ne doit pas se présenter, ce qui plongera Louis dans une "dépression" et du coup plus question de mariage. Mais les choses ne se passe pas forcement comme l'on veut ....

Luce Mouchel, Véronique Barrault, Bernadette Lafont, Alain Chabat, Marie-Armelle Deguy, Katia Lewkowicz, Louise Monot et Grégoire Oestermann. Mars Distribution

Mon avis****
Ce film est sûrement la comédie française de cette fin d'année. On retrouve souvent des dialogues dignes de l'époque des nuls. Les duo Chabat /Gainsbourg déjà vu dans d'autres films fonctionne à merveille dans cette comédie légère.

dimanche 15 octobre 2006

Quand j'étais chanteur, de Xavier Giannoli (2006)


12/10/2006 : Quand j'étais chanteur de Xavier Giannoli  avec Gérard Depardieu, Cécile de France, Mathieu Amalric, Christine Citti et Patrick Pineau.

Synopsis
Gérard Depardieu sera Alain, un chanteur de bal de 50 ans qui officie à Clermont-Ferrand. Sa vie bascule le jour o˘ù il fait la rencontre de Marion (Cécile de France). Âgée de 27 ans, celle-ci est agent immobilier et vient d'arriver dans la région. Elle a un enfant de quatre ans qu'elle a eu trop tôt avec un homme qu'elle n'aime plus...

Mon avis ***
Je suis allée le hier après-midi car j'en avais entendu beaucoup de bien et j'étais curieuse de voir Depardieu en chanteur.
Ceux sont deux personnes seules qui se rencontrent : Alain chanteur de bal et Marion stagiaire dans une agence immobilière. Après une bref aventure d'un soir, Alain tente de renouer avec Marion, il prend pour prétexte son envie de changer de maison. Au fil des discussion, souvent des monologues d'ailleurs, on prend que la vie a marquée durement Marion, maman d'un petit garçon de 4 ans, et que Alain se sent fautif d'avoir gâcher celle de son ex-femme Michèle, son manager.
Cécile de France joue un rôle aux antipodes de celui de "Fauteuil d'orchestre", ce personnage fait penser à une beauté froide, mal dans sa peau qui rencontre un homme qui vit sa vie avec pour cœur la musique. Depardieu est incroyable, encore une corde à son arc, on le savait capable de tout jouer mais on le découvre ici chanteur et il a un joli timbre de voix. Mathieu Amalric, c'est Bruno le patron de Marion, on devine que lorsqu'il était étudiant il en pinçait pour elle et qu'elle a choisit un autre. Et maintenant il essaye de tenter sa chance mais là encore elle en préfère un autre.  Christine Citti est Michèle l'ex femme d'Alain mais aussi son manager, apparemment ils ont commencé leur carrière ensemble mais elle a arrêté et c'est installé avec Daniel (Patrick Pineau). On apprend qu'elle aime toujours Alain mais a choisi Daniel, comme si elle voulait aller de l'avant.

jeudi 12 octobre 2006

Une Vérité qui dérange, d'Al Gore (2006)


12/10/2006 : Mardi après-midi, à la première séance, j'ai vu Une vérité qui dérange d’Al Gore.

Synopsis
L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières.
Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter.
Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, Une vérité qui dérange a choisi d'illustrer et de relayer l'action et le combat passionné d'un homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de réagir à cette crise.

Mon avis **
Le premier sentiment en sortant du film c'est que la planète semble très mal barrée. C'est un documentaire mêlant la vie de l'ex-futur Président des États-Unis Al Gore et son périple de conférences à travers le monde sur le thème de la lutte contre le réchauffement de la planète. Quand on regarde tous ces graphiques, on se demande comment on n'en parle pas plus et pourquoi ça ne semble pas une priorité pour les différents gouvernements du monde. Le film est un peu décousu, la conférence se mêle aux morceaux de vie de l'ancien Vice-Président. Certes ces moments expliquent les différents engagements pris par Al Gore au cours de sa carrière politique. On comprend aussi le scandale de son éviction de la Présidence. Car avec les idées écologiques qu'il prônait et qui sont toujours d'actualité, il aurait bousculé l'Amérique et surtout les lobbyistes du pétrole, de l'automobile et du tabac. Ceux-ci ne pouvaient pas permettre cela et ont donc aidé Bush à gagner cout que cout la Présidence par tous les moyens même litigieux.

L'homme de sa vie, de Zabou Breitman (2006)


L'avant première avait lieu 9/10/2006 au soir à l'UGC de Bordeaux : "L'homme de sa vie" de Zabou Breitman avec Bernard Campan, Léa Drucker et Charles Berling.

Synopsis
Comme chaque été, Frédéric et sa femme Frédérique (aussi) vont passer les vacances dans leur grande maison perdue au milieu de la Drôme, avec une bonne partie de leur famille.
Un soir, ils invitent à dîner Hugo, leur nouveau voisin, qui affiche avec amusement son homosexualité.
Hugo et Frédéric, restés seuls à discuter de l'amour jusqu'à l'aube, vont nouer une relation qui va jeter le trouble dans leur cœur et dans leur entourage...

Mon avis***
Ce film au premier à bord semble décousu, difficile à suivre par moment. On se demande si ces retours en arrière et ces scènes vues du point de vue des différents acteurs ont un sens pour le film. Et puis en sortant du film on se rend compte que cela fait partie intégrante de l'histoire, cela permet aux spectateurs d'être aussi frustrés que les protagonistes. Car l'on ne voit rien, on devine cet amour naissant, tout comme Frédérique (Léa Drucker). Car c'est ainsi que l'amour naît, quand ce n'est pas un coup de foudre. Je pense aussi que cette histoire nous touche autant en tant que spectateur, parce que cela peut arrive à tout le monde que l'on aime les hommes ou les femmes. Certaines personnes nous attirent, parce qu'elles dégagent, ce qu'elles sont et quand on les mieux on peux en devenir amoureux.

La prestation des acteurs est remarquable. Léa Drucker en épouse amoureuse qui sent peu à peu que son mari lui échapper. Bernard Campan, Frédéric, l'homme de famille, père et mari aimant, qui se sent comme aspirer vers un autre monde en découvrant ses sentiments vis à vis de Hugo son voisin. Charles Berling, Hugo, le voisin par qui tout va être chamboulé, le sera lui aussi. Homme volage, père d'une fille de vingt ans, il passe ses nuits dans des boites de nuits à dénicher ses amants d'un soir, car pour lui l'amour est imparfait alors la mort est si parfaite, il ne veut pas connaître l'amour et pourtant il l'attend au détour du chemin...

mardi 10 octobre 2006

Les aristos, de Charlotte De Turckheim (2006)


10/10/2006 : "Les Aristos", film de Charlotte de Turckheim avec elle-même, Jacques Weber, Vincent Desagnat, Rudi Rosenberg, Armelle, Cauet...

Synopsis
"Vous devez au Trésor Public la somme de 1 991 753 euros... Et vous n'avez pour tout bien que le Château de Neuville, une bicoque décrépite que vous habitez avec votre nombreuse famille..."
Le comte Charles Valerand d'Arbac de Neuville, son épouse Solange, née Poitou Castilla de la Taupinière, ainsi que leurs ascendants et descendants en ligne plus ou moins directe vont tenter l'impossible (‡ l'exception notable du travail) pour préserver leur château en ruine, symbole d'une existence fragile et néanmoins tenace...
Commence alors un voyage initiatique, identitaire et loufoque au centre de la vraie vie... Un banquier aux nerfs fragiles, un huissier aristophobe, des nobles parvenus, des cousins radins, des transports très communs...

Mon avis *
J'ai été un peu déçu par ce film, d'autant que j'avais beaucoup aimé son précédent "Mon père, ma mère, mes frères et mes sœurs" qui se passait au Mexique. Je trouve ce film "Les Aristos" très caricatural, et je ne sais pas si c'était vraiment voulu par la réalisatrice. Pour moi je les trois seuls personnages qui me semble plausible sont la fille de la Comtesse Marie Charlotte (Johanna Piaton - le narrateur), le fils cadet Charles Antoine (Rudi Rosenberg) et la grand-mËre Marthe Ambroisine (Edith Perret). Je sais que je ne connais pas ce milieu, mais je pensais pas qu'il était moins imbus d'eux-même. De plus certaines scènes de fantasmes/hallucinations de Maître Convert du Trèsor Public (Cauet) étaient vraiment de trop et en plus pas drôles.

Les seules parties du film que j'ai vraiment aimée sont le séjour au château des cousines (Victoria Abril et Rossy de Palma) et certaines scènes entre Marie Astrid (fiancée) et Charles Antoine. J'ai reconnu le Château de Vaux le Vicomte qui sert de demeure aux futurs beaux parents. Je dois dire que le casting est plutôt bien mais l'histoire un peu moyenne.

dimanche 8 octobre 2006

Thank you for smoking, de Jason Reitman (2006)


08/10/2006 : Cet après midi, j'ai vu le très polémique "Thank you for smoking"  de Jason Reitman avec Aaron Eckhart, Katie Holmes, Robert Duvall, William H. Macy, Adam Brody, etc. Un film sur les lobbyistes américains et leurs multinationales du tabac, de l'alcool et des armes à feu, entre autres.

Synopsis
Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, son talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme.
De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l'indéfendable, mais a du mal à convaincre son ex-femme qu'il peut être un père modèle pour son fils.

Mon avis ***
Ce film traite donc d'un sujet très sensible actuellement, la lutte contre le tabac et ses 1200 morts par jours. Le lobbyiste Noah Taylor (Aaron Eckhart) est une "grande gueule" et le porte parole de l'industrie du tabac. Son job consiste a contrer toutes les manœuvres des partisans anti-tabac et leur campagne voulant promouvoir les effets nocifs du tabac ‡ l'aide d'un logo apposé sur les paquets de cigarettes et représentant une tête de mort. Pour cela il se sert des arguments de ses adversaires et les démonte un à un. Bien sur que le tabac est dangereux pour la santé mais il vous dira aussi que les avions Boeing ou les voitures Ford peuvent aussi être dangereuse et qu'ils n'ont pas de logo le signifiant.

En tout cas moi en tant que spectatrice, non fumeuse et contre le tabac, j'ai trouvé que ces arguments se tenaient très souvent ... Et que se sont les consommateurs qui devraient faire plus attention ‡ ce qu'ils consomment. Mettre un logo ne changera rien, c'est uniquement pour ce donner bonne conscience. C'est aux parents de faire comprendre ‡ leurs enfants que fumer est dangereux pour la santé en leur expliquant comment et pourquoi. Et quand les enfants seront majeurs ils pourront faire leur "choix" tout seul en pesant le pour et le contre.

Toutes personnes ayant commencée à fumer depuis ces dix dernières années sont inconscientes ou "débiles". Elles devraient être seules responsables des conséquences de leurs actes. Car cela fait des années que l'on sait que fumer tue. Je pense même que ces personnes la devraient assumer elles-même leurs soins dans quelques années lorsque leurs cancers se déclareront. Ce n'est pas à nous non fumeurs de prendre en charge ces personnes inconscientes. Par contre toutes les malades actuels duent au tabac ne pouvaient pas le savoir il y a 20 ans et donc ont droit aux soins remboursés.

Je pense que si les comportements individuels ne changent pas alors cela ne sert à rien d'apposer des logos, car c'est prendre les gens pour des "CONS". Je fais référence à la demande en France de mettre un logo sur les paquets de cigarettes informant les femmes enceintes que fumer est dangereux pour la santé du bébé, franchement si les femmes ne le savent pas aujourd'hui ce n'est pas un logo sur leur paquet qui changera les choses.

samedi 7 octobre 2006

Le Parfum : histoire d'un meurtrier, de Tom Tykwer (2006)


07/10/2006 : Le Parfum : histoire d'un meurtrier de Tom Tykwer avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Alan Rickman et Rachel Hurd-Wood...

Synopsis
Au XVIIIe siècle, naquit dans le rebus d'un marché de poissons, Jean Baptiste Grenouille. Tout sa vie il sera exploité, placé dans un orphelinat, puis vendu à un tanneur. Il arrive à se faire acheter par le Maître Baldini, grand confectionneur de parfum oublié de ses pères, en lui dévoilant son don pour déterminer les odeurs. Il promet au maître de lui confectionner tous les parfums qu'il veut en échange de connaître le secret de la conservation d'une odeur. Il va ainsi découvrir la confection ultime d'un parfum. Mais son génie n'a d'égale que sa sauvagerie, il va donc créer le "Parfum" unique, légende de l'Égypte ancienne, partir d'essences uniques elles aussi...

Mon avis ***
Apparemment depuis la sortie il y a vingt ans du roman de Patrick Süskind, beaucoup de réalisateurs ont voulu ou essayé de scénariser l'histoire sans y arriver soit parce que l'auteur n'était pas d'accord soit parce qu'ils ont jeté l'éponge. Mais finalement Tom Tykwer y est parvenu.
Et son choix de l'inconnu Ben Whishaw s’avère payant. Personnage ni beau ni laid, ayant dans les yeux une lueur sauvage et attendrissante. Il incarne de manière saisissante la monstruosité de Grenouille.
Et quel bonheur de trouver dans le rôle de Baldini, Dustin Hoffman. Et n'oublions pas Alan Rickman, souvent dans des rôles de méchants ou sinistres personnages, là il n'est pas le plus gentil mais son devoir de protégé sa fille en fait un personnage touchant. De toute façon dans cette histoire, personne n'est gentil.
On trouve quelques petites longueurs mais mis à part cela, le film est grandiose.

Little Miss Sunshine, de J.Dayton & V.Faris (2006)

7/10/2006 : Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton, Valerie Faris

Synopsis
L'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus...

Mon avis ****
Bon c'est pas une vraie nouveauté car il est sorti le mois dernier, mais bon, je viens enfin de le voir. Et il vaut le coup d'aller le voir.

Le film Little Miss Sunshine est une comédie plus ou moins dramatique sur le thème de la famille, des rêves brisés, des concours de beauté auxquelles les jeunes filles américains rêvent de participer.
Cette histoire débute un vendredi à Albuquerque, dans une famille ordinaire, les Hoover : si ce n'est que la fille Olive (Abigail Breslin) est obsédé par le concours de beauté alors qu'elle n'a pas du tout le profil ; le fils Dwayne (Paul Dano) a décidé de faire vœux de silence tant que ses parents n'auront pas donner leur accord pour son inscription à une école de pilote de ligne (son silence dure déjà depuis 9 mois), le père Richard (Greg Kinnear) est un formateur qui prône une méthode en neuf points pour devenir un gagnant et il espère faire fortune en vendant son livre ; la mère Sheryl (Toni Collette)dont ont ne connait pas le job, fume des cigarettes en cachette ; Franck (Steve Carell), le frère de cette dernière, vient de tenter de se suicider à cause d'une autre homme et de la perte de son poste de spécialiste de Proust ; et pour clôturer ce tableau, il ne faut pas oublier le grand-père (Alan Arkin) paternel héroinoman-amateur de revue porno qui entraîne sa petite fille pour le concours de beauté de Little Miss Sunshine.
Toute la "petite" famille se voit embarquer dans un combi direction Los Angeles pour participer au Little Miss Sunshine le dimanche à 15h, suite à un message trouver sur le répondeur annonçant l'abandon de la gagnante du concours auquel Olive était arrivée deuxième. Le trajet ne se fera pas sans péripétie et chacun verra ou non son rêve se réaliser.
Alan Arkin, Steve Carell, Paul Dano, Abigail Breslin, Toni Collette et Greg Kinnear. Twentieth Century Fox France

Pour les acteurs, je commencerai par la formidable Toni Collette dans son rôle de mère tout en retenue qui semble absorber les problèmes jusqu'au point de rupture et qui a bien du mal suivre les choix de ses enfants ou parents. Les autres parents de la famille sont très bien notamment le fils qui pendant les 3/4 du film reste muet. Un petit clin d’œil à deux seconds rôles : Mary Lynn Rajskub (Chloe de 24 h chrono) en technicienne du concours et pour l'épauler dans le rôle l'informaticien/technicien Wallace Langham ( CSI - David Hodges).

mercredi 4 octobre 2006

Poltergay, d'Eric Lavaine (2006) : avec J.Depardieu, C.Cornillac, E.Lavaine...

04/10/2006 : Poltergay de Eric Lavaine avec Clovis Cornillac, Julie Depardieu...

C'est waouh, délire!
Je suis allée voir l'avant-première hier soir en présence de toute l'équipe du film à l'UGC Ciné Cité Bordeaux.



Synopsis
Beaux, jeunes et amoureux... Marc et Emma sont les nouveaux propriétaires d'une maison inhabitée depuis trente ans. Ils ignorent que la cave de la maison a abrité, il y a bien longtemps, une boîte de nuit gay.
Le 29 avril 1979 à 2 heures du matin, suite à un incident électrique avec la machine à mousse, en pleine fête disco, la boîte a été dévastée. Parmi les danseurs, cinq corps n'ont jamais été retrouvés.
Aujourd'hui, la maison est hantée par cinq fantômes fêtards, taquins et gays. Marc les voit. Emma ne les voit pas. Les "visions" de Marc vont précipiter le départ d'Emma.
Marc se retrouve seul avec ses interrogations. Touchés par cet homme à la dérive, les fantômes vont l'aider à reconquérir Emma.

Mon avis**
Le film Poltergay est une comédie qui traite de fantômes (en référence à Poltergeist le film de Tobe Hooper) prisonniers d'une maison, dans laquelle ils ont connus une mort violente et sans sépulture. Le personnage de Marc (Clovis Cornillac) découvre qu'il est le seul à les voir, sa femme Emma (Julie Depardieu) croit qu'il perd la tête et lui conseille d'aller voir un psy. La relation de Marc avec les fantômes est tout d'abord violente car il pense que se sont des intrus qui pénètrent dans sa maison mais il finit par découvrir leur nature et le pourquoi de leur état. Il va même jusqu'à croire à son homosexualité latente et faire son coming out à sa famille avant de tenter sa chance au près d'un homme. Puis finalement suite à une révélation, ils vont chercher ensemble à changer la situation de chacun vivant ou mort.
La projection a été précédé par la venue du réalisateur pour nous présenter le film. Puis après le film, nous avons eu la chance de voir débarquer les 5 fantômes dans leur costumes et se trémoussant sur la musique du film (après quelques ratés du choix de la musique). A coté d'eux Clovis et Julie semblaient bien sage. Lionel Abelancki et Jean Michel Lamy se sont "battus" pour savoir qui amèneraient le micro aux spectateurs voulant poser des questions. Enfin c'était loin d'être triste.

Lionel Abelanski, Philippe Duquesne, Clovis Cornillac, Gilles Gaston-Dreyfus et Jean-Michel Lahmi. Virginie Villemin

J'aime beaucoup le choix de la distribution notamment celle des fantômes, du refoulé à celui qui à des penchants hétéro ou encore celui qui parle beaucoup de femme...
Salopette : Lionel Abelanski 
Michel :Philippe Duquesne(Les brigades du tigre)
Ivan :George Gay
Bertrand : Gilles Gaston-Dreyfus
Gilles : Jean-Michel Lahmi
David (le meilleur ami) : Alain Fromager
Valérie (la femme de l'ami) : Anne Caillon
De Sorgue (le chasseur de fantômes) : Michel Duchaussoy